Un nouveau tournant vient agiter le différend opposant le Comité national olympique gabonais (CNOG) à son ancienne directrice du programme Sport-Études, Florine Meynadier épouse Tchoua. Cette dernière a annoncé, mardi 21 octobre sur ses réseaux sociaux, avoir officiellement déposé deux plaintes : l’une devant le tribunal du travail, l’autre au pénal.
L’ex-directrice du programme Sport-Études du Comité national olympique du Gabon (CNOG), Florine Meynadier épouse Tchoua, saisit officiellement la justice. © D.R.
Florine Meynadier épouse Tchoua a décidé d’impliquer la justice dans son différend avec le CNOG. C’est une initiative qui fait suite à un échange public tendu, survenu après sa démission annoncée le 17 septembre 2025. Le lendemain de cette annonce, le CNOG avait réagi par voie de communiqué, menaçant de poursuites judiciaires pour diffamation. L’institution estimait que les propos de Mme Tchoua portaient atteinte à son image ainsi qu’à celle de ses dirigeants.
Florine Meynadier, épouse Tchoua, affirme avoir été publiquement mise en cause sur la page Facebook du CNOG, après avoir refusé de cautionner certaines pratiques qu’elle jugeait contraires à l’éthique. «À ce jour, aucune juridiction n’a été saisie par le CNOG, malgré la gravité des accusations publiques dont j’ai fait l’objet. Ce climat s’apparentait à une forme d’intimidation, que je ne pouvais accepter en silence», a-t-elle dénoncé dans son message.
Elle précise que sa démarche vise à faire éclater la vérité : «Aujourd’hui, j’ai décidé de saisir officiellement la justice […] afin que toute la lumière soit faite sur les faits que j’ai signalés et sur le fonctionnement de cette institution.» Et d’ajouter : «Mon engagement est avant tout celui d’une femme qui aspire au meilleur pour le sport gabonais. Cet idéal passe par des institutions sportives fortes, intègres et centrées sur le sportif, et non sur des intérêts personnels ou des logiques de pouvoir.» Selon elle, «il est temps que dans le Gabon, ce ne soit plus celui qui dénonce qui soit intimidé, mais que la peur change enfin de camp».
Pour mémoire, la crise a éclaté à la suite de la démission de Mme Tchoua, annoncée sur ses réseaux sociaux. Elle déclarait alors ne plus pouvoir exercer ses fonctions «avec sérieux, et cela sans compromission» au sein du CNOG. Bien que son message initial ne comportait aucune accusation explicite, le comité avait dénoncé «la gravité des propos» et exigé qu’elle fournisse des preuves de ses allégations. Une réaction jugée disproportionnée par de nombreux internautes, qui n’avaient pas tardé à exprimer leur indignation en ligne.
Florine Meynadier épouse Tchoua conclut en réaffirmant sa confiance en la justice gabonaise pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Source : Gabon Actu
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